De la réflexion à l'action
Il y a eu le temps des constats, parfois amères, l’écoute des signes des temps, celui des espoirs et des projets.
Ne faut t’il pas maintenant relever le défi de la mise en action pour sortir jusqu’aux périphéries contemporaines ?
Pour cela, nous avons interrogé Jean Peycelon, prêtre accompagnateur de la fraternité régionale.`
Que disent les chrétiens de Vatican II ? L’église n’est pas qu’une organisation, mais est constituée pour être sacrement. La mission s’était spécialisée pour l’étranger…Vatican 2 l’a reprécisé dans un texte Adjentens dont le Père Congard disait qu’il était très important. Le terme Mission trop lié à la colonisation, on a préféré celui d’évangélisation. Vatican 2 affirme que tous les hommes sont appelés, personne n’est exclu du peuple de Dieu. Un catho peut en être exclu quand un athés avec un comportement évangélique en fait partie, nous devons en tenir compte. Quand on a cela dans le cœur, cela nous change la façon d’aborder les gens, on est plus coupé de qui que soit.
L’objectif de la mission: L’Eglise est envoyée par le Christ pour manifester et communiquer la charité de Dieu à tous les hommes et à toutes les nations pas chercher des adeptes. Juste dire tu comptes aux yeux de Dieu tel que tu es. Ainsi le baptême est une déclaration d’amour de Dieu à l’enfant. Il ne le fait pas enfant de Dieu, car on naît enfant de Dieu. Le Baptême le reconnaît comme enfant de Dieu normal. Le Pape répète, dans l’évangile, le maître invite pour la noce. L’un refuse de rentrer. Il refuse la robe nuptiale offerte à tous.
Mais comment faire ? Le concile Vatican 2 d’alors a développé le processus en 7 étapes. L’importance de converser avec tous. Fondamental, l’insertion au milieu des gens, dans mon immeuble, à mon travail, dans les loisirs. Car l’autre vaut la peine d’être rencontré pour lui-même sans objectif : la charité gratuite, je rencontre les gens et je me mets à leur service. Pour les évêques en Inde, dans les lycées Catholique il n’y avait aucun catho, il leur a été confirmé durant ce synode, que oui c’est bien de pouvoir former des hommes dans un projet éducatif hommes, pas de manipulation psychologique, de gens pour les convertir, respect de la liberté de Dieu. Il n’y a que Dieu qui convertit. On le voit dans nos familles. La foi ne peut pas être transmise, elle est reçue. L’acte de confiance est l’acte le plus libre. Quand le bébé naît il fait confiance à la Vie Si quelqu’un le demande il faut être prêt à l’annoncer. A rendre témoignage de l’espérance qui nous habite avec l’aide de l’Esprit Saint.
A la périphérie de l’Église, témoignages de Patrick, aumônier de prison, Isabelle infirmière en soin palliatif, Guy, membre du collectif morts de rue et personnes isolées, Danielle aumônerie à l’hôpital psychiatrique.