À Grenoble, une marche pour la Journée Mondiale de la fraternité humaine
Après avoir préparé pendant presqu’une année cette journée au plan national avec Marion, nous nous sommes préoccupés de l’organiser dans nos lieux de vie. À Grenoble, nous avons choisi de faire une marche.
Dès décembre, j’ai eu la chance de rencontrer un groupe du Secours Catholique de Grenoble très motivé par le projet : on allait enfin célébrer en France la Journée Mondiale de la fraternité humaine proclamée par l’ONU à la suite de la rencontre du pape François avec le grand imam Ahmed el Tayeb ! Tous les deux avaient alors co-signé le Document sur la Fraternité humaine pour la paix mondiale.
Nous avons commencé à préparer cette journée en janvier, un peu tard. Mais nous avons eu la chance d’être accompagnés par une équipe de la mairie de Grenoble pour les différentes démarches, ainsi que pour l’accueil en mairie prévu à la fin de la marche.
Une marche, c’est un peu vivre et partager ensemble. Mais quelle marche dans la ville, quelle animation prévoir ?
Nous avons choisi des lieux et des symboles qui évoquaient la fraternité.
L’événement a commencé le dimanche à 16 h 30, place Victor Hugo, par un chant juif, un chant palestinien et le chant de Felix Leclerc Quand les hommes vivront d’Amour. Puis, on a lu un texte de Victor Hugo sur la fraternité. À 17 h, nous nous sommes mis en route tous ensemble, derrière une grande banderole qui portait le seul mot “FRATERNITÉ” traduit en 27 langues ! Nous avions donné une consigne : pas de slogan, pas de drapeau, pas de pancarte.
À chacun des quatre autres arrêts étaient lus des textes :
- la Déclaration universelle des Droits de l’Homme
- la parabole africaine d’Abdennour Bidar (Plaidoyer pour la fraternité, Albin Michel, p. 67-69)
- un texte de Germaine Tillon, résistante grenobloise et ethnologue
- un texte de l’abbé Pierre et d’Albert Cohen, Ô vous frères humains
À l’arrivée à la mairie avec des flambeaux, deux aumôniers de prison, l’un musulman, l’autre chrétien, ont lu des extraits du document de la Fraternité. Ce temps fort fut suivi d’un moment convivial offert par la mairie.
Pour ma part je remercie le Seigneur pour ces grands moments qu’il m’a été donné de vivre ! D’abord dans l’équipe de préparation interculturelle, interreligieuse et fraternelle, puis dans les rencontres tout au long de cette journée du 4 février.
Bon chemin à tous pour vivre la fraternité en 2024 et la fêter en 2025 !
Guy