Évangile selon Saint Marc 10, 46-52
« Va, ta foi t’a sauvé !.. Et il vit aussitôt »
Que Vous êtes bon, mon Dieu, de faire du bien ainsi, non seulement aux âmes immortelles, mais aussi aux corps corruptibles, et de soulager l’homme en tous ses maux ! Que Vous êtes bon d’avoir par Vos exemples constants et Vos préceptes répétés étendu les devoirs de charité des hommes entre eux à tous les besoins, toutes les infirmités, tous les maux de l’âme, du corps et du cœur !
Vous faites ces miracles pour diverses raisons, mon Dieu, et pour le bien des âmes, afin de prouver aux assistants et aux races futures la divinité de votre mission, et pour donner à tous les siècles l’exemple en même temps que le précepte de la charité, non seulement envers les âmes, mais aussi envers les corps, et aussi pour le bien des corps et la consolation des cœurs que Vous voulez procurer simplement parce que Vous êtes miséricordieux et bon : « Quoniam bonus quoniam in aeternum misericordia ejus[[« Parce qu’Il est bon et Sa miséricorde éternelle. »]]. »… Suivons cet exemple. Faisons le plus de bien possible à toutes les âmes et à tous les corps, pour Vous imiter, ô Jésus, pour Vous obéir (Mt 25), pour pratiquer la miséricorde et la bonté, qu’on ne peut aimer sans les pratiquer et qu’on doit aimer pour elles-mêmes, puisqu’elles sont Dieu (elles sont de l’essence divine, Deus charitas est[[« Dieu est Amour. »), puis parce que tout homme est membre de Jésus et qu’on fait à la tête, à Jésus, tout ce qu’on fait aux membres (Mt 25)[1].
[1] M/226, sur Mc 10,46-52, en C. DE FOUCAULD, La bonté de Dieu. Méditations sur les Saints Évangiles (1), Nouvelle Cité, Montrouge 1996, 164-165.